Isabelle Doutreluigne (1950 - 2004) - la mère de l'écrivaine Justine Lévy - est l'une des femmes qui a le plus compté dans la vie de Bernard-Henri Lévy.
D'une beauté vénusienne, ce mannequin a fait fondre le cœur du jeune normalien qu'il était jadis en plein brasier soixante-huitard.
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Décédée trop tôt, le samedi 17 avril 2004, sa vie n'a en rien ressemblé à un long fleuve tranquille.
Devenue mère à l'âge de 24 ans, elle a sans cesse tenté de s'affranchir des pesanteurs de la société par le voyage.
Isabelle Doutreluigne. In memoriam. Voir Instagram. pic.twitter.com/9LZAuKzx4c
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) December 17, 2015
Et l'auteur de La Barbarie à visage humain a été l'un des compagnons de route éphémère de cette aventurière peu ordinaire.
Un bout de chemin qui l'a, semble t-il, durablement marqué.
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À tel point qu'il lui arrive encore - 11 ans après son décès précoce - de lui rendre hommage sur les réseaux sociaux.
Comme un moyen numérique d'entretenir sa mémoire chimérique.
Bernard-Henry Lévy, dans une interview accordée au Café Picouly datant du 19 février 2010, évoque des "paroles suffoquées" pour décrire l'ouvrage autobiographique de sa fille. (© Capture d’écran Ina.fr | Chaîne de INA Café Picouly sur YouTube)
Brûlant la chandelle par les deux bouts, elle s'est consumée par la consommation massive d’héroïne.
Sa fille raconte même dans "Mauvaise fille", son roman autobiographique publié en septembre 2009, qu'elle a commis un cambriolage pour se payer ses doses avec le butin...
Une vie sulfureuse qui lui a coûté la perte de la garde de sa fille.
Après s'est mise en couple avec le philosophe en 1967, la séparation a été actée sept ans plus tard, en 1974.
Enlisée dans les marécages des paradis artificiels, elle n'a eu de cesse de lutter férocement contre ses propres démons intérieurs.
Égérie-mannequin dans les années 60/70, aucune therapie ne lui a permis de s'extraire de ses propres turpitudes.
Le samedi 26 juin 1993, elle se marie cette fois-ci avec un certain Mohamed Nouhi.
Frappée par un cancer, elle s’éteint sur un lit d'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Bande d'annonce du film "Mauvaise fille" réalisé par Patrick Mille. (© Capture d’écran | Chaîne de ARP Selection sur YouTube)
Sa convalescence a coïncidé avec la grossesse de sa fille, ce qui a contribué à les rapprocher considérablement.
Une histoire qui a été mise en scène par son mari - Patrick Mille - dans un film sorti au cours de l’année 2012.